Depuis le 17 mars 2020, l’aéroport d’Alger tourne au ralenti. Les frontières algériennes sont fermées et les vols réguliers internationaux suspendus depuis plus de 13 mois.
Les vols domestiques ont repris le 6 décembre dernier. Mais, pour l’international, seuls des vols spéciaux dits de rapatriement sont autorisés.
Au départ d’Algérie, ils sont assurés par plusieurs compagnies étrangères. Dans le sens étranger/Algérie, ils étaient effectués par la compagnie Air Algérie. Mais depuis le 1er mars, ils sont suspendus pour une durée indéterminée en raison des craintes liées à la situation sanitaire, notamment l’apparition de nouveaux variants du coronavirus, rapporte le site visa-algerie.com.
Sept compagnies étrangères assurent des vols depuis Alger
Tahar Allache, PDG de la société qui gère l’aéroport d’Alger, a cité, les compagnies étrangères qui effectuent des vols spéciaux au départ d’Alger : Air France “qui assure un vol quotidien” vers la France, ASL Airlines, Turkish Airlines, Lufthansa, Qatar Airways et la Royal Air Maroc. Il y a également la compagnie Transavia, filiale low cost d’Air France.
Depuis le début de l’année 2021, 418.000 passagers ont transité par l’aéroport d’Alger, Selon M. Alleche, cité ce mardi 27 avril, par l’agence de presse APS. Parmi eux : 94.000 sur le réseau international, « exclusivement dans le cadre du rapatriement », a-t-il précisé.
Les voyageurs internationaux ont représenté 22,5 % du trafic. Il s’agit notamment d’étrangers qui regagnent leurs pays, d’Algériens résidents à l’étranger ou détenteurs de visas d’installation.
Aéroport d’Alger : baisse du chiffre d’affaires
La fréquence des dessertes internationales depuis l’aéroport d’Alger varie d’un mois à un autre, a précisé M. Alleche. Elle s’effectue « selon la demande des compagnies et aussi un programme qui est validé par les autorités algériennes », a-t-il expliqué.
La suspension des vols réguliers a eu des conséquences sur l’aéroport d’Alger, avec une baisse de 60 % de son chiffre d’affaires en 2020. Il s’est établi en 2020 à 3,7 milliards de dinars algériens contre 9,4 milliards en 2019, soit une chute de près de 5,7 milliards de dinars, a précisé M. Allache.
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