Célébration du 22e anniversaire de la Décision de Yamoussoukro : Le Sénégal revient sur les avantages de la libéralisation du transport aérien en Afrique

Publié le 15 Nov, 2021

C’est le thème au cœur du 22e anniversaire de la Décision de Yamoussoukro.  Cette dernière a été adoptée à Yamoussoukro (Côte d’Ivoire) le 14 novembre 1999 en vue de la libéralisation de l’accès aux marchés du transport aérien en Afrique. Le Directeur Général de l’ANACIM a représenté le Ministre du Tourisme et des Transports Aériens, Alioune Sarr ce matin à la célébration par visioconférence.

Sidy Gueye a rappelé que « des études, ont montré que si certains marchés clés en Afrique disposaient de services aériens libéralisés entre eux ; 1,3 milliard de dollars supplémentaires s’ajouteraient au PIB de ces pays, créant ainsi 155 000 emplois supplémentaires, d’où l’importance de la mise en œuvre du marché unique pour le transport aérien en Afrique (MUTAA) ».

« Dans le cadre de l’opérationnalisation, notre pays n’a pas encore signé l’accord de mise en œuvre du marché unique. Toutefois le Sénégal s’est engagé dans le processus de réviser les accords de service aériens existants afin de les aligner avec les dispositions de la décision de Yamoussoukro », explique le Directeur Général de l’ANACIM au nom du ministre Alioune Sarr.  

« Le Sénégal reste convaincu que le cadre offert par le marché unique constitue une opportunité pour une meilleure coopération entre les compagnies aériennes, l’accroissement du trafic intra-africain, la baisse des tarifs et l’amélioration de la qualité de service surtout dans un contexte de déficit d’infrastructures routières et ferroviaires », soutient Sidy Gueye qui n’a pas manqué d’exposer les ambitions du Sénégal à travers son projet de hub aérien.

« Avec l’ouverture de l’Aéroport International Blaise Diagne et de la mise en œuvre à moyen terme de ses installations connexes notamment le centre de maintenance, le centre de formation aux métiers aéronautiques, un nouveau terminal fret et un centre logistique,  notre pays ambitionne  de mettre en place un pôle de développement centré sur l’aéroport. Le transport aérien va encore ainsi contribuer beaucoup plus à l’économie du pays en facilitant l’écoulement des produits issus de l’agriculture, la pêche et l’artisanat », déclare le Directeur Général de l’ANACIM dans sa présentation.

Sur l’opérationnalisation, il précise que le Sénégal n’a pas encore signé l’accord de mise en œuvre du marché unique. Toutefois le pays s’est engagé dans le processus de réviser les accords de service aériens existants afin de les aligner avec les dispositions de la décision de Yamoussoukro.

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