Connue déjà au Sénégal dans la gestion de l’aéroport Dakar Blaise Diagne à travers le consortium LAS (Limak-Aibd-Summa), la société est aussi au Niger dans l’exploitation de l’aéroport international Diori Hamani. Depuis le 06 mars 2018, un contrat de partenariat public-privé sous la forme Build-Operate-transferer (BOT) (construire-exploiter et transférer) a été signé entre l’État du Niger et Summa, une société de droit turc. Là où au Sénégal, LAS (Limak-Aibd-Summa), est une société anonyme de droit sénégalais créée en mai 2017. Elle est la société de gestion de l’Aéroport International Blaise Diagne à travers un contrat de concession de 25 ans signé avec l’Etat du Sénégal.
Summa continue donc ses expériences en Afrique dans le domaine de la gestion des aéroports avec aujourd’hui le projet d’extension de l’aéroport international de Freetown-Lungi. « Le Parlement de la Sierra Leone a débattu mercredi 16 décembre 2020, de l’accord de projet d’extension de l’aéroport international de Lungi Freetown entre le gouvernement de la Sierra Leone et la société Summa. L’objectif du projet est d’agrandir l’aéroport de Lungi pour y inclure un nouveau terminal plus grand, ainsi que de relayer la piste pour accueillir de plus en plus de compagnies aériennes, conformément aux normes internationales. Le gouvernement de la Sierra Leone prévoit une augmentation massive des arrivées de passagers à l’aéroport de Lungi à plus d’un million par an, ce que la capacité actuelle de l’aéroport ne peut pas accueillir » peut-on lire sur le site The Sierra Leone Telegraph.
« Cet aéroport est conçu… pour nous permettre de profiter de notre emplacement stratégique pour faire de la Sierra Leone une plaque tournante de transit majeur dans la sous-région, en particulier pour le trafic aérien de passagers vers l’Amérique du Sud (sachant que la Sierra Leone a la distance la plus courte vers l’Amérique du Sud depuis l’Afrique – environ 6 heures de vol). (…). La réduction des coûts d’exploitation des compagnies aériennes déclenchera plus de concurrence, plus de transporteurs et une meilleure prestation de services », avait dit le président Julius Maada Bio lors de la pose de la première pierre le 12 Novembre 2020.
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