Le pavillon national seychellois Air Seychelles va licencier 11 pilotes, invoquant l’impact financier de la pandémie de COVID-19, la réduction des vols et la fermeture continue des marchés sur le réseau de la compagnie aérienne.
Selon Ch-aviation, « Sur la base des scénarios de reprise attendus, Air Seychelles a malheureusement dû évaluer son plan de main-d’œuvre au sein de la communauté des pilotes de turbopropulseurs et de jets », a déclaré la compagnie aérienne dans un communiqué. La flotte du transporteur public compte cinq DHC-6-400 et deux A320-200N . En janvier, le président seychellois Wavel Ramkalawan avait avancé la possibilité de convertir Air Seychelles en une compagnie nationale qui nécessiterait la restitution des deux A320neo.
« Conformément au cadre juridique de l’emploi et à la suite de réunions et de plusieurs consultations tenues avec les employés concernés, Air Seychelles enverra la liste des 11 pilotes concernés au ministère de l’Emploi et des Affaires sociales d’ici la fin de cette semaine pour lancer le processus de licenciement officiel, », a-t-il précisé.
« Compte tenu de l’environnement d’emploi sans précédent, la compagnie aérienne offre également diverses opportunités d’emploi actuellement disponibles au sein de l’organisation aux collègues concernés comme alternative, en plus de maintenir leur contrôle de compétence de licence sur un an avec la possibilité de renouvellement en fonction de l’amélioration des performances de l’entreprise. « , a déclaré la compagnie aérienne.
L’annonce intervient après qu’Air Seychelles a lancé un plan de licenciement volontaire plus tôt cette année, ciblant principalement les employés de plus de 55 ans. Avant cela, la compagnie aérienne a réduit ses effectifs en 2018, lorsque 174 employés, dont près de 100 membres d’équipage de cabine, ont été licenciés dans le cadre d’une restructuration résultant des changements au sein d’Etihad Airways (EY, Abu Dhabi Int’l ), qui à l’époque détenait 40 % de la compagnie.
Etihad a revendu sa participation le mois dernier au gouvernement seychellois avec une forte décote, mais le gouvernement doit toujours aux détenteurs d’obligations Etihad 71,5 millions de dollars .
Le secrétaire d’État au ministère des Finances, Patrick Payet, avait précédemment déclaré que le gouvernement ne pouvait pas se permettre de payer plus de 20 millions de dollars et négociait un prêt avec la Trade Development Bank, la branche financière du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA).
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