La compagnie aérienne Emiratie, Etihad Airways, a déclaré avoir enregistré une perte nette de 1,7 milliard de dollars en 2020, suite aux répercussions du coronavirus qui ont engendré la suspension des vols et la baisse des voyages.
Le transporteur émirati a, en effet, enregistré une perte de 870 millions de dollars en 2019.
Selon le site aa.com.tr, des données ont révélé que les pertes du transporteur national de l’émirat d’Abou Dhabi ont augmenté de 95 % au cours de l’année, à cause de la baisse record du nombre de passagers au cours de l’année écoulée.
D’après la même source, le nombre de passagers a diminué de 76 % l’an dernier pour s’établir à 4,2 millions, contre les 17,5 millions en 2019. Ce secteur vit, en effet, ses pires périodes en raison de la récession mondiale sans précédent du secteur de l’aviation commerciale.
Par ailleurs, les revenus passagers ont atteint les 1,2 milliard de dollars en 2020, soit une baisse de 74 %, contre 4,8 milliards de dollars l’année précédente.
Les recettes de la société ont été affectées par la suspension totale des voyages depuis fin mars à début juin 2020, en plus de la baisse des voyages à plus de 70 % l’année dernière.
Les données indiquent également que plus de 80 % des passagers, voyageant via Etihad Airways, ont été transportés au premier trimestre de 2020, c’est-à-dire avant la propagation de la pandémie.
D’un autre côté, l’entreprise a enregistré une croissance de ses revenus de fret de 66 % l’an dernier, passant de 700 millions de dollars à 1,2 milliard de dollars, hissée par la forte demande en équipements médicaux pour faire face à la pandémie de coronavirus.
Il s’agit de la cinquième perte annuelle consécutive pour la société émiratie.
La crise du coronavirus a posé un défi à l’industrie mondiale de l’aviation pour sortir de sa crise et survivre face à une baisse de revenus de 500 milliards de dollars, passant de 838 milliards de dollars en 2019 à 328 milliards de dollars.
Les pertes des compagnies aériennes sont estimées à 118,5 milliards de dollars en 2020, alors que l’on s’attend à ce que le secteur de l’aviation continue d’être affecté par l’onde de choc de la crise jusqu’en 2024, selon les estimations de l’Association du transport aérien international (IATA).
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