Impact Covid : Jusqu’à 30 000 emplois pourraient être supprimés à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle d’ici mi 2022

Publié le 1 Mar, 2021

Entre 20.000 et 30.000 postes pourraient disparaître d’ici le milieu de l’année prochaine sur la plateforme de Roissy, où des centaines de petites et moyennes entreprises souffrent des conséquences de la pandémie de Covid-19 comme le reste du transport aérien.

Interrogé par Le Monde et repris par Air-journal, Marc Deman, directeur adjoint de Paris CDG Alliance (groupement d’intérêt public qui rassemble le Groupe ADP, Air France, les départements riverains ou les 700 à 800 acteurs privés de la plateforme entre autres), prévoit « de 20.000 à 30.000 suppressions de postes d’ici à la mi-2022 ». Sur les 94.000 emplois directs de l’aéroport Charles de Gaulle en 2019, année qui avait connu plus de 15.000 recrutements. Des suppressions de postes auxquelles il faudrait ajouter 10 à 30.000 intérimaires.

Ces pertes d’emploi par une « multiplicité de PSE » au cours des prochains mois, concernant à chaque fois quelques dizaines ou centaines de personnes, souligne le quotidien, et non par les plans sociaux connus par le gestionnaire des aéroports parisiens ou la compagnie aérienne nationale.

Selon Paris CDG Alliance, quelque 7000 salariés des sous-traitants travaillant à Roissy pourraient perdre leur emploi dès le premier semestre 2021, dans des activités allant de l’assistance aéroportuaire à la manutention des bagages. Nordine Kebbache, délégué CGT et chauffeur routier pour Transdev à Roissy, évoque même dans Le Monde « un génocide sur l’emploi ». Notamment par ce que la plupart des activités dépendent du Groupe ADP et d’Air France, cette dernière ayant selon le syndicaliste décidé de renégocier tous les contrats ; la fermeture de plusieurs terminaux en raison de la crise sanitaire a déjà entraîné des PSE chez « quasiment toutes les entreprises du Terminal 1 ».

Rappelons que Paris Aéroport a encore vu son trafic reculer de 73,5% en janvier 2021, la baisse de 60% du Groupe ADP en 2020 ayant entraîné une diminution par deux de son chiffre d’affaires et une perte nette de 1,169 milliard d’euros.

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