Le groupe indien Tata, déjà actionnaire des compagnies AirAsia India et Vistara, a confirmé cette semaine avoir soumis une offre pour faire l’acquisition de la compagnie nationale indienne Air India, fortement endettée du fait de la pandémie de Covid-19.
En janvier 2020, le gouvernement indien avait annoncé vouloir vendre 100% d’Air India, 100% de la filiale low cost Air India Express, et 50% d’Air India SATS Airport Services (une coentreprise avec Singapore Airlines), laissant jusqu’au 16 septembre 2021 aux éventuels repreneurs pour déposer une offre, après avoir tenté, sans succès, de chercher un actionnaire majoritaire.
«Nous avons déposé une offre», a confirmé à l’AFP un porte-parole Tata Group, sans donner plus de détails. De son côté, le fondateur de la compagnie low cost SpiceJet, Ajay Singh, a également déposé une offre, à titre personnel, selon le quotidien Times of India.
Le secrétaire au département des investissements gouvernementaux et participations publiques, Tuhin Kanta Pandey, a confirmé que plusieurs offres ont été reçues, ajoutant sur Twitter que «le processus se poursuit jusqu’à la conclusion».
Si la transaction se fait, ce serait un joli retour de l’histoire : Tata Group avait fondé Tata Air Services en 1932, renommée Tata Airlines six ans plus tard et surnommé à l’époque le «Maharadja des cieux». Elle était entrée en bourse en 1946 sous le nom d’Air India, avant d’être en partie nationalisée par le gouvernement de New Delhi deux ans plus tard suite à l’indépendance de l’Inde. Sa nationalisation complète avait été finalisée en 1953. En 2006, Air India avait fusionné avec Indian Airlines.
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