CH aviation, une société basée en Suisse spécialisée dans la collecte de données et d’informations pour les exploitants aériens mondiaux, a estimé que le Nigéria, bien que doté d’une industrie plus petite, se classe désormais au-dessus de l’Allemagne, du Royaume-Uni, de l’Argentine et de la Malaisie dans les principaux pays avec le plus grand nombre d’avions à la retraite.
Selon le site nigérian The Guardian cela n’est pas sans rapport avec le penchant des exploitants pour le type d’avion de gamme moins chère, qui s’avère souvent être un mauvais choix, à long terme, couplé au manque d’installations de maintenance pour soutenir l’avion et alléger le fardeau des coûts de maintenance.
Les experts n’ont pas épargné la qualité de la surveillance réglementaire et les mauvais modèles commerciaux utilisés par certains transporteurs exploitants pour les déchets. Ils ont demandé à l’organisme de réglementation de ne pas, en tant que politique, insister sur un type d’avion plus petit qui correspond à la particularité de l’environnement nigérian, sur les jets de milieu de gamme populaires qui sont les plus idéaux pour les opérations régionales.
La tendance récente est de garder l’avion relativement intact et le recyclé à des fins touristiques et d’accueil. Comme l’exemple d’un homme d’affaires suédois, qui a transformé un Boeing 747 en hôtel dans un parking de l’aéroport d’Arlanda à Stockholm, en Suède. L’hôtel dispose de 25 chambres et d’une suite dans le cockpit.
Au Nigéria ces vieux avions ne sont guère traités en conséquence car les compagnies aériennes propriétaires se sont effondrées et font l’objet de poursuites judiciaires prolongées. La plupart de leurs avions ont été abandonnés et pourrissent dans les aéroports.
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