Le colossal projet touristique lancé l’année dernière par le Prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et nommé Red Sea Project, fait parti du plan Vision 2030 visant à faire sortir le pays de sa dépendance à ses rentes pétrolières. Mais aussi a comme objectif de diversifier son économie.
Au cœur de ce projet, il sera construit un aéroport international ultra moderne. La Red Sea Development Co. (TRSDC), le promoteur du tourisme détenu à 100% par le Fonds d’investissement public saoudien (PIF), a nommé DAA International en tant qu’opérateur de l’aéroport de The Red Sea Project. La société aéronautique irlandaise fournira les opérations d’aérodrome et de terminal, les services aéronautiques, la gestion des installations et les activités commerciales, ainsi que les services d’entreprise et financiers. DAA International fait partie du groupe DAA, qui exploite et gère des aéroports, des voyages et des commerces de détail dans 16 pays. La société irlandaise exploite le terminal 5 de l’aéroport international King Khalid de Riyad depuis son ouverture en 2016.
L’aéroport international de la mer Rouge desservira un million de passagers par an lorsque le projet de villégiature sera achevé en 2030, avec une capacité de pointe de 900 passagers par heure. L’aéroport a été attribué au cabinet d’architecture Foster + Partners en octobre 2019.
En 2022, lorsque les premiers clients seront accueillis dans le complexe, il y aura initialement quatre hôtels, et 12 autres devraient ouvrir leurs portes avant 2023, ce qui porte le nombre total de chambres d’hôtel à 3000 sur cinq îles et deux complexes de l’intérieur. Lorsqu’il sera achevé en 2030, le projet comprendra 50 hôtels offrant jusqu’à 8 000 chambres d’hôtel et 1 300 propriétés résidentielles sur 22 îles et six sites à l’intérieur des terres.
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