Projet hub aérien du Sénégal : L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) y jouera un rôle central (Ministre)

Publié le 7 Juil, 2021

La stratégie hub aérien et touristique 2021-2025 est le nouveau socle du développement des transports aériens du Sénégal. Elle revient dans le discours de toutes les autorités du secteur au Sénégal. C’était le cas ce mercredi 07 juillet à Mbour dans la capitale de la Petite Côte sénégalaise lors de l’inauguration d’une nouvelle station météorologique.

En effet, le ministre du Tourisme et des Transports Aériens du Sénégal qui a présidé la cérémonie a annoncé un plan de modernisation et d’équipements des stations météorologiques sur l’ensemble du territoire national avec la réhabilitation prochaine des stations météorologiques de Saint-Louis, Matam, Kaolack, Ziguinchor, Kolda, Kédougou, Cap-Skiring et Linguère.

Pour le ministre, c’est un plan de développement et de modernisation quiest en parfaite synergie avec le projet phare du ministère, le hub aérien. « Car, nous ne pouvons pas avoir des aéroports modernes sans des stations météorologiques de qualité ». Dans le cadre du programme de reconstruction des aéroports du Sénégal (PRAS), des stations météorologiques modernes seront aussi érigées sur ces plateformes.

« Pour vous dire que l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie est au cœur du projet de hub aérien et a un rôle central à y jouer avec ses missions centrées sur la sûreté, la sécurité et le développement durable », explique Alioune Sarr dans son discours.  

Pour la nouvelle station de Mbour, elle est construite sur un terrain de 8 000 m2 et est composéed’une salle d’observation, d’un parc météorologique abritant les instruments météorologiques classiques, d’un bureau du chef de station, d’un magasin et de toutes les commodités pour un bon fonctionnement. Cette station permet de recueillir les paramètres météorologiques dans le respect des normes et procédures de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) pour faire des prévisions météorologiques, avoir des données pour la gestion des risques et catastrophes, des informations pour le compte de l’aéronautique, du tourisme, de la pêche, de l’agriculture, de l’élevage, de la santé, des travaux publics ou encore le bien-être des populations etc.

Et le directeur général de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (ANACIM), Sidy Gueye (photo) de dire que « l’Agence est en train de moderniser le réseau national d’observation météorologique ainsi que son système de prévision. Cette ambition permettra à l’ANACIM de renforcer les outils du Centre Météorologique Régional Spécialisé (CMRS) qui pourra non seulement répondre aux besoins de plus en plus exigeants des usagers mais également fournir des prévisions et services d’orientation aux autres pays de la sous-région ».

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