La compagnie aérienne Emirates de Dubaï a annoncé qu’elle allait reprendre ses vols vers plus de destinations en Amérique du Sud et aux États-Unis, alors que la demande commence à revenir après le ralentissement dû à la pandémie de maladie à coronavirus (COVID-19).
La compagnie aérienne reprendra ses vols vers Seattle à partir du 1er février et Dallas et San Francisco à partir du 2 mars. Cela portera à dix le nombre de villes desservies aux États-Unis, avec des vols déjà opérés vers Boston, Chicago, Houston, Los Angeles, New York JFK, Toronto et Washington.
En Amérique du Sud, elle introduira également un cinquième vol hebdomadaire vers São Paulo à partir du 5 février. La compagnie aérienne basée à Dubaï dessert actuellement 114 destinations sur six continents.
Sur la reprise du trafic, l’association du transport aérien international, l’IATA, reste optimiste. Selon son directeur général, Alexandre de Juniac, le trafic mondial retrouverait « 50 % à 60 % du niveau de 2010 à fin 2021 », tandis que le retour au niveau de 2019 interviendrait en 2024. Mais les prévisions de l’IATA ont été plusieurs fois revues à la baisse en 2020. Seule certitude : toutes les compagnies continueront à perdre des fortunes en 2021. Après les 118 milliards de dollars de pertes cumulées de 2020, l’IATA prévoit encore 38,7 milliards de pertes en 2021.
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