Routes interafricaines : Les ambitions d’Ethiopian Airlines

Publié le 28 Oct, 2021

Tewolde GebreMariam, PDG d’Ethiopian Airlines Group décline les ambitions du transporteur. Il revient d’abord dans le dernier accord en RDC. « Nous venons de signer un accord avec le gouvernement de la RDC, qui détient 51% de la compagnie aérienne et 49% est avec nous. La flotte comprendra des De Havilland Canada Dash 8-400, des Boeing 737 et deux 787. »

Pour les opportunités en RDC, il avance que « la RDC présentait une opportunité de marché importante, car le pays possède la troisième plus grande population d’Afrique avec 100 millions d’habitants ». 

Ailleurs, Ethiopian est également impliquée dans le lancement d’une nouvelle compagnie aérienne en Zambie qui devrait être lancée le 1er décembre. « Nous avons l’AOC, 51 % seront détenus par le gouvernement et 49 % par nous », a déclaré le PDG. 

Ethiopian possède également sa propre compagnie aérienne au Mozambique, mais a été contraint d’arrêter ses opérations en mai 2021 en raison de la pandémie. « Notre compagnie aérienne au Mozambique va revenir. Mais le pays lui-même a de grands défis même au-delà de COVID-19 », a déclaré GebreMariam. 

Ethiopian Airlines a d’autres partenariats stratégiques avec ASKY au Togo sur la côte ouest, Malawian Airlines en Afrique australe et Tchadia Airlines basée au Tchad en Afrique du centre-nord. Ethiopian a également un contrat de gestion avec Ceiba Intercontinental en Guinée équatoriale.

Le Nigeria est un autre marché où le PDG voit des opportunités. « Au Nigeria nous sommes toujours en pourparlers pour créer une compagnie aérienne », a déclaré GebreMariam. « Et j’ai toujours en tête que nous devons faire quelque chose en Afrique du Nord. »

Décrivant le rôle d’Ethiopian Airlines, GebreMariam a déclaré que son transporteur était en mesure d’apporter tout le soutien nécessaire pour faire décoller une nouvelle compagnie aérienne ; cela comprend les aéronefs, les pilotes, les techniciens et le leadership.

« Nous voulons étendre davantage les routes interafricaines, car la connectivité n’est toujours pas bonne » soutient Tewolde GebreMariam dans l’entretien avec le blog, samchui.com..

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