SENEGAL : Nouvelle tête et nouveau réaménagement dans les transports aériens

Publié le 19 Sep, 2022

A la faveur de la nomination d’un Premier ministre ce samedi 17 septembre 2022, en la personne de Amadou Bâ par le Chef de l’Etat, Macky Sall, le Sénégal a un nouveau gouvernement.

Pour le secteur des transports aériens, plus de ministère du tourisme et des transports aériens, il faut désormais parler de ministère des transports aériens et du développement des infrastructures aéroportuaires. Doudou Kâ prend la place de Alioune Sarr. Une appellation qui revient, dans le passé Mme Maïmouna Ndoye Seck avait dirigé un tel ministère.

Cette séparation entre tourisme et transports aériens règle plusieurs problèmes. Au mois d’avril dernier dénonçant les lenteurs dans la mise à disposition du crédit hôtelier, le  président de la fédération des organisations patronales de l’industrie touristique du Sénégal, Mamadou Racine Sy, avait considéré que « les acteurs du tourisme n’avaient pas de ministre du tourisme, le poste est vacant… ». Autrement dit, ils voulaient un ministère qui s’occupe pleinement du tourisme, ce qui est fait avec la nouvelle équipe dirigée par Amadou Bâ.

La cohérence dans la nomination de Doudou Kâ. Il était jusqu’à sa nomination, le Directeur Général de AIBD SA qui avait en charge de grands projets qui entrent dans la mise en œuvre du hub aérien. Il s’agit entre autres du Centre de maintenance aéronautique, d’une nouvelle gare fret, de l’agrandissement de l’aérogare de l’aéroport Dakar Blaise Diagne, de la réhabilitation de certains aéroports régionaux à côté du PRAS (Programme de réhabilitation des aéroports régionaux) logé dans le ministère qu’il dirige aujourd’hui…. Donc le nouveau ministre sera dans une continuité dans la supervision de la réalisation de tous ces chantiers pour concrétiser l’ambition du Sénégal de devenir le premier hub aérien de la sous-région.

Peut-être aussi que le départ de Doudou Kâ vers le département ministériel va permettre de voir plus clair sur les rôles et compétences de AIBD SA et de LAS (Limak-Aibd-Summa) sur la plateforme de Diass. L’envergure politique de Kâ avait fini par le présenter comme le véritable gestionnaire de l’aéroport à la place de LAS, la société de gestion, lui gérant la société de patrimoine, AIBD SA.

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