Dans le cadre du projet CASE (Civil Aviation Security in Africa and the Arabian Peninsula) financé par l’Union européenne et mis en œuvre par la Conférence européenne de l’aviation civile (CEAC), des experts français vont assurer un atelier sur la menace des armements sol-air (MANPADS) et sol-sol (armes d’infanterie) en faveur des agents de plusieurs entités de l’aéroport Dakar Blaise Diagne : l’Agence de l’aviation civile et de la météorologie du Sénégal (ANACIM), de la Haute autorité des aéroports du Sénégal (HAAS), de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), de Limak-Aibd-Summa (LAS), de la Compagnie de Gendarmerie des Transports Aériens, la Police, l’Armée de l’Air et la Douane.
Du 21 jusqu’au 25 juin, il s’agira d’accompagner les primo-formateurs ayant suivi les formations précédentes et afin qu’ils soient en mesure de former à leur tour d’autres personnels. A terme, ces sessions de formation vont contribuer à la pleine autonomie du Sénégal dans sa démarche de réduction des vulnérabilités des plateformes aéroportuaires face aux menaces MANPADS et armes d’infanterie.
L’atelier de Dakar est mis en œuvre par la Haute autorité des aéroports du Sénégal (HAAS) conjointement avec la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) Française. Les deux entités développement ainsi un programme d’évaluation destiné à évaluer les vulnérabilités des plateformes aéroportuaires du Sénégal face aux menaces liées aux MANPADS et armes d’infanterie, dans un contexte global de menace terroriste.
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