Les Etats-Unis l’avaient déjà exigé pour les arrivants du Royaume-Uni au mois de décembre suite à l’apparition dans ce pays d’une variante du coronavirus. A l’époque, les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), dans un communiqué, expliquaient que « cette exigence additionnelle de test renforcera la protection du public américain pour améliorer leur santé et leur sécurité, et pour assurer des déplacements internationaux responsables ».
Face à la multiplication des cas partout dans le monde et aux Etats-Unis, cette conditionnalité est généralisée. Les voyageurs arrivant dans les aéroports américains devront, à partir du 26 janvier, présenter un test Covid-19 négatif réalisé dans les trois jours précédents.
Les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), la principale agence fédérale de santé publique aux États-Unis, ont justifié ce changement de politique sanitaire par l’émergence de variants du coronavirus, dont certains se révèlent plus contagieux. L’Agence pense que cette obligation pour les passagers aériens aidera à ralentir la propagation du virus avec le travail sur les opérations de vaccination.
Les autorités ont également rappelé leur recommandation de se faire tester à nouveau entre trois et cinq jours après l’arrivée sur le territoire, et de se placer en isolement pendant sept jours après le voyage. « Les tests n’éliminent pas les risques, mais combinés avec une période de quarantaine chez soi et des précautions au quotidien comme le port du masque et la distanciation sociale, cela peut rendre les voyages plus sûrs ».
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