Après 2014 et 2017, l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema (AIGE) de Lomé devrait obtenir bientôt une nouvelle certification d’aérodrome. La démarche, entamée en 2019 avant d’être reportée en raison du covid-19 a repris mercredi 31 mars.
De façon concrète, il s’agira pendant les trois prochaines semaines, d’évaluer les installations de l’aérodrome, de s’assurer de la mise en œuvre des exigences et pratiques recommandées par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), et de procéder à un audit technique. “L’accent sera notamment mis sur l’efficacité avec laquelle le postulant gère son exploitation”, explique un expert au site officiel de la République togolaise.
Pour le patron de l’aviation civile nationale (ANAC), Dokisime Gnama-Latta, cette nouvelle certification en ligne de mire permettra de renforcer les capacités de l’infrastructure portuaire, conformément aux ambitions du pays. En attendant, un certificat provisoire avait été délivré l’an dernier.
La certification d’aérodrome, renouvelable après trois ans, comporte plusieurs étapes, qui vont de l’expression d’intérêt à la publication officielle du statut d’aérodrome certifié.
On peut apprendre aussi sur ce site que les derniers travaux annexes de modernisation de l’Aéroport international Gnassingbé Eyadema (AIGE) remontent en 2019. Des travaux qui portaient sur le renforcement de la piste et des taxiways, l’extension de la nouvelle aérogare, l’installation des deux passerelles, et la construction d’un parking avion. Ainsi l’aérogare actuelle dispose d’une superficie de 25 000 mètres carrés, avec cinq passerelles pour augmenter de manière significative la fréquence de décollage et d’atterrissage des vols sur la plateforme aéroportuaire.
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