Tunisair : Le plan de restructuration de son CEO Khaled Chelly pour un redressement du transporteur national

Publié le 22 Oct, 2021

La compagnie nationale Tunisair, qui rencontrait déjà des difficultés avant la crise sanitaire, compte sur son PDG nommé en mars dernier, Khaled Chelly, pour redresser le transporteur public.

Son PDG a annoncé que la compagnie essuyait un déficit de 1,2 milliard de dinars, traînait une dette colossale de 2,2 milliards de dinars et faisait face à des problèmes de liquidités. En 2020, le chiffre d’affaires de la compagnie a été divisé par 3, baissant de 1 500 Millions de dinars en 2019, à environ 500 millions de dinars.

Selon nos confrères : Aeronautique.ma, le PDG Khaled Chelly a listé un ensemble d’actions qui font partie de son plan de restructuration destiné à sortir la compagnie de la zone de turbulence. D’abord, Tunisair a commencé à négocier avec des banques de la place le rééchelonnement de sa dette. Ensuite, le PDG s’attaque à l’effectif excessif avec la suppression de 1.000 emplois pour réduire la masse salariale, Tunisair compte autour de 7.800 salariés pour une flotte de 32 appareils.

L’autre priorité du PDG est la modernisation de la flotte afin de réduire les charges d’exploitation. Il compte réduire les années de service des avions à 10 ans maximum et à acquérir de nouveaux appareils. La compagnie compte dans sa flotte 7 Boeing 737-600 en exploitation depuis plus 21ans. 

D’ailleurs, Tunisair va réceptionner 5 avions airbus A 320neo dont le premier sera livré en décembre prochain. 3 autres suivront en 2022. La compagnie réceptionnera le cinquième en 2024. Ce programme permet à la compagnie de maintenir en exploitation 15 à 17 avions. La compagnie optera aussi pour le « drylease » (location d’avions sans équipage) et pour le « sell and leaseback » (vendre des avions et les reprendre en location pour une longue durée). 

Enfin, le PDG compte supprimer plusieurs agences de Tunisair à l’étranger. Plusieurs agences ont d’ores et déjà été fermées dont celles de Belgrade, Vienne, Beyrouth et Cotonou. D’autres suivront pour ne garder que celles vraiment indispensables à la compagnie.

Des mesures nécessaires pour Tunisair pour faire face à l’ouverture de son ciel dans le cadre de l’open Sky que la Tunisie compte signer avec l’Union européenne.

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